Né en 1947 à Lyon. Vit et travaille à Lyon.
Fait école des Beaux-Arts de Lyon (Classe de Chancrin).
Alain Chevrette expose à Lyon et dans la région Rhône-Alpes depuis l’âge de trente ans, ainsi qu’à Paris, Nice, Strasbourg et Metz. Il est l’un des artistes majeurs de la peinture lyonnaise actuelle. Il est représenté régulièrement dans les salons, manifestations d’art contemporain et musées : Paul Dini à Villefranche sur Saône, Mâcon et Nice.
Ses débuts furent influencés par l’écriture lyonnaise issue de Bonnard, mais avec un sens de la dramaturgie exprimée dans des clairs obscurs affirmés.
Il a été longtemps fidèle à la Galerie St Georges (1977 – 1985) eu au Salon du Sud-Est à Lyon. On compte parmi ceux qui ont toujours cru en lui, le collectionneur Paul Dini, alors qu’il exerçait un tout autre métier pour vivre .
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1977 Galerie Saint Georges, Lyon
1980 Galerie Saint Georges, Lyon
1982 Galerie Saint Georges, Lyon
1983 25ème anniversaire des Granges de Servette
1984 Galerie Saint Georges, Lyon
1987 Galerie Saint Georges, Lyon
1988 Galerie Michèle Emiliani, La Bégude de Mazenc
1989 Galerie Saint Georges, Lyon
1991 Galerie Voyage de l’oeil, Annecy
1992 Galerie Michèle Emiliani, La Bégude de Mazenc
1993 Galerie Olivier Houg, Lyon Galerie St Georges, Lyon
1995 Galerie Olivier Houg, Lyon Galerie Saint Georges, Lyon
1996 Salon de Mars, Paris Galerie Bernard Bouche, Paris
1997 Galerie Guénégaud, Paris Galerie Olivier Houg, Lyon
1998 Galerie Michèle Emiliani, La Bégude de Mazenc
1999 Maison de la Culture, Metz
2000 Le Soleil sur la Place, Lyon
2001 « Egypte », Galerie Emiliani, La Bégude de Mazenc
2002 « Femmes », Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon
2004 « Paysages », Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon
2005 Galerie S. Emiliani, Dieulefit
2006 Galerie Deprez-Bellorget, Paris
2007 « Introspections », Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon
2010 « Un pas plus loin » Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon
2012 « Evasions » Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon
2015 « Rêves colorés » Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon
2017 Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon
2017 « RED ROOM » Olivier Houg
2018 *Couleurs » Château de Vogüe
2019 « Vibrations » Galerie Valérie Eymeric à Lyon
EXPOSITIONS DE GROUPE
1976-1983 Salon du Sud-Est, Lyon
1977 Musée de Mâcon
1978 Biennale de la Jeune Peinture Méditerranéenne, Musée de Nice
1988 Galerie Berlioz, Sausset-les-Pins
Hommage au Dr Jacques Miguet, Conservatoire d’Art et d’Histoire, Annecy
1995 Galerie Olivier Houg, Lyon
1997 Art Jonction, Nice
1999 ST’ART, Foire Internationale d’Art Contemporain de Strasbourg
Salon du Sud-Est, Lyon
2000 “Le nu”, Toboggan, Décines
2001 “Les chemins de la peinture contemporaine : peindre…pour continuer l’histoire”, Oyonnax
« Paysages », Galerie Le Soleil sur la Place
2004 ARTELYS, Biennale d’Art Contemporain de Bourg-en-Bresse
ST’ART, Foire Internationale d’Art Contemporain de Strasbourg
2005 « Paysages et Jardins », Musée Paul Dini, Villefranche sur Saône
ST’ART, Foire Internationale d’Art Contemporain de Strasbourg
2006 Hubert Graig Gallery, New-York
2007 « Portraits et figures dans la création comtemporaine » Musee Paul Dini
2009 « Pour Serge » Galerie S. Emiliani à Dieulefit
OUVRAGES
2019 « Vibrations » texte Joël Couve
2015 « Rêves Colorés »texte de Joël Couve
2010 « Un pas plus loin » texte de Joël Couve
2005 « Paysages et Jardins »musée Paul Dini ville franche sur Saône
2002 “Femmes”, Galerie le Soleil sur la Place, texte de N. Gabriel
2000 Dictionnaire des peintres et sculpteurs à Lyon aux XIXe et XXe siècle, B. Gouttenoire
1997 Alain Chevrette, peintures 1997, texte de N. Gabriel
1995 Illustration pour le livre Autour de la Fontaine, de B. Gouttenoire, Ed. des Traboules
1995 Illustration couverture Henry Céard « Une Belle Journée » Edition établie et présentée par René Pierre Colin
1994 Alain Chevrette, peintures, galeries St Georges et O. Houg, texte de R.P. Colin
COLLECTIONS PUBLIQUES
Musée Paul Dini, Villefranche-sur-Saône
Conseil Général du Rhône
COORDONNEES
www.alainchevrette.com
chevrette.alain@gmail.com
» Dans sa grande blouse blanche, Alain Chevrette peint sous les toits. Dans » l’intimité » de cet atelier, dont il a besoin, pour » se recueillir dans le silence « , il s’isole et savoure la lumière blanche et crue que seule une verrière peut laisser filtrer.
Cette lumière, particulièrement celle des fins d’après-midi, le séduit et l’inspire : » C’est la lumière qui détermine tout « , lumière de Lyon surtout, si particulière et véritable muse des peintres de cette ville : » En tant que lyonnais, on a le souvenir de la lumière « .
Les quais du Rhône et le dôme de l’Hôtel-Dieu vus du pont de l’Université, les quais de la Mulatière, les quais de la Saône, cette osmose entre l’eau, l’architecture et la luminosité se retrouve dans nombre de ses toiles. Des tons doux, à la fois froids et chaleureux expriment l’ambiance et la lumière dont il s’est imprégné au cours de ses promenades, expriment également une sensibilité réelle devant le paysage de la ville.
Mais cette sensibilité s’éveille à d’autres spectacles, plus simples en apparence, mais si riches quand on s’y attarde un peu: des flacons de verre, des fleurs, des tubes de peinture; en toute chose est la lumière et d’elle naît la beauté, pour qui sait la capter et pour qui sait la recréer.
Les bistrots et café retiennent Alain Chevrette qui » travaille sur le sujet « . Il y passe du temps, regarde et s’emplit de son ambiance. Les croquis sont souvent le point de départ d’une peinture à venir; il permet de » placer les éléments « . » Le cadrage est important. Il faut savoir en fonction d’un espace ne retenir qu’un détail « .
Ces croquis épurés, faits de l’essentiel, donnent idée au peintre que » parfois l’ébauche suffirait; mais non, après, il faut aller plus loin « .
Ces scènes de bistrot, au cours desquelles un » ballon de rouge » suffit à donner vie à tout un espace, aux couleurs chaudes d’ocre, de violet, de vert et de rouge foncé, sont superbes. Le peintre promène sur elles un cache et recherche sans cesse, et presque par jeu, un détail duquel il pourrait, ou plutôt aurait pu tirer une autre toile, sans doute celle qui est en lui et qu’il créera un jour à force de travail : » Là, juste cela aurait suffi « , dit-il en arrêtant son cadre blanc sur un détail plus imposant, plus dénudé aussi. Et c’est vrai, mais ce n’est plus la même toile et l’on ne sait plus laquelle on préfère, si une préférence se nécessite. »
Marie GOUTTARD