André STEMPFEL

Stempfel est né à Lyon – Villeurbanne de père Suisse. Très jeune, il s’initie à la peinture auprès d’une académie dirigée par un disciple d’Albert Gleizes. Après un long séjour dans un sanatorium helvétique, où il lit beaucoup en assumant les fonctions de bibliothécaire, il se retrouve à Grenoble. Là, il suit des cours d’histoire de l’art et de littérature à la Faculté tout en fréquentant l’Ecole des Beaux Arts et un atelier d’art monumental.

Arrivé à Paris en 1958, il va lentement se forger, en un cheminement solitaire, un style personnel. Les formes se simplifient, les couleurs se raréfient pour aboutir à un jaune (sénégal) unique, d’où émane une énergie lumineuse incomparable.

Depuis 1970, date à laquelle un incendie détruit complètement son atelier, une partie de son activité s’oriente vers des commandes d’art public et des installations dans des espaces urbains imprévisibles.

 
Quelques repères :

De 1980 à 1985 installations de grande envergure à la « jeune sculpture » quai d’Austerlitz ­ au C.N.A.P.(Centre National des Arts Plastiques), rue Berryier, à Paris « expositions sols » et au Centre Culturel de Brétigny « dehors, dedans ».

1989 le Musée de Villeurbanne présente une oeuvre intitulée « morceau choisi » (collection du F.N.A.C. ­ Fonds National d’Art Contemporain).

1992 une autre acquisition du F.N.A.C. : « ligne hors texte » est présentée dans le hall de la D.A.P. (Direction des Arts Plastiques), avenue de l’Opéra, Paris.

1997 expose ses oeuvres dans plusieurs lieux en Espagne : à la Galerie Charpa de Valencia, au Musée de la Reine Sophie à Madrid et au Musée de Badajoz.

1998 plusieurs expositions dans des galeries japonaises Osaka, Nichinomiya, Fukuoka
Achat du Hira Museum à Shiga.
Le Centre Pompidou achète un livre de lithographies : « surface au ralenti ».

1999 expositions conjointes entre l’espace Valles, la « Nouvelle Galerie » à Grenoble et la Galerie Florence Arnaud à Paris.

2000 une série de 4 sculptures acquise par le F.N.A.C. est présentée au Musée de Grenoble.

2002 la Galerie Lahumière, où il fait une exposition personnelle, présente ses oeuvres dans les foires internationales : notamment à la Foire Internationale d’Art Contemporain (FIAC) à la Porte de Versailles, à Paris, Cologne, Bâle, etc. et dans des Musées et Centres d’Art en Allemagne

2003 « one man show » à la Foire de Frankfurt pour la Galerie Saksowsi de Heidelberg ­ exposition prévue dans cette même galerie, en 2003.

Si l’on rapproche son oeuvre actuelle du minimalisme ou de l’art construit, Stempfel considère ceux-ci non pas comme un aboutissement mais comme un point de départ, un sujet.

Le motif minimal est décliné en séquences de plusieurs éléments qui bousculent l’ordre établi, métamorphosant, parfois, un tableau en sculpture. Ce transfert par son côté insolite, n’est pas sans générer un humour subtil.

Harry Bellet écrit dans ‘Le Monde’ du 19 avril 1999 : « Stempfel parle d’un monde joyeusement baroque et un peu loufoque où des tableaux sont accrochés droits et les portes percées de travers, mais pose, sans appuyer, mine de rien, avec l’élégance de l’espièglerie, la question, vieille comme la peinture, de la troisième dimension ».

 

A rencontré le Dr Jacques Miguet en 1966 pour une exposition de groupe aux Granges de Servette avec Philibert Charrin, Claude Hermann et Simon Sautier.

Stempfel est représenté à Paris par les galeries Florence Arnaud et Anne Lahumière.

Internet : www.lahumiere.com ­ http://perso.wanadoo.fr/galerie-suisse